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Cours Radiothérapie
Cours Radiothérapie

  • Radiothérapie externe
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  • Cobalthérapie
  • Accélérateurs linéaires
  • Radiothérapie interne 
  • Plésiocuriethérapie (curiethérapie de contact)
  • Curiethérapie endocavitaire
  • Curiethérapie endoluminale
  • Curiethérapie interstitielle
  • Curiethérapie métabolique


1. RADIOTHERAPIE  EXTERNE  (transcutanée)

1. RADIOTHERAPIE  EXTERNE  (transcutanée)

En radiothérapie, une certaine partie du corps est exposée à des radiations. . Le rayonnement ionisant est utilisé : rayons X et électrons produits par des accélérateurs linéaires, rayons gamma produits par des « pompes de cobalt ». 

Les protons et neutrons sont d'utilisation exceptionnelle

La radiothérapie  occupe une des toutes premières places au côté de la chirurgie, à laquelle elle est très parfois associée, et de la chimiothérapie  dans le traitement contre le cancer.

Appareils

RADIOTHÉRAPIE DE CONTACT

La radiothérapie de contact est une technique d'irradiation des photons basse tension. . Il est réalisé au moyen d'un dispositif qui fournit des photons avec une énergie maximale de 50-60 kV et dont la source de rayonnement est appliquée au contact de la lésion pour rayonner la distance entre le volume initial et le volume cible de 2 à 4 centimètres .  

Les appareils de radiothérapie de contact vous permettent d'effectuer selon le modèle 

  • Des irradiations de lésions accessibles superficielles 
  • Des irradiations endocavitaire 
  • Des irradiations per opératoires.

Les tumeurs concernées sont :

  • Radiothérapie des lésions cutanées : tumeurs épithéliales, tumeurs Hématopoïétiques à tropisme cutané, sarcomes de Kaposi 
  • Radiothérapie endocavitaire : cancers du rectum ;
  • Radiothérapie pero-pératoire : cancer/tumeur du sein, tumeurs/cancers cérébrales, cancers/tumers du rectum. 

Générateurs de rayons X de basse et moyenne énergie

Les appareils actuellement utilisés sont classés en trois catégories :

  • Les appareils de contact-thérapie : les tensions utilisées varient de 15 à 50KV, l’intensité du courant est de l’ordre de 2mA.La distance de traitement est faible de 2 à 10 cm et les champs d'irradiation de petites dimensions 
  • Les appareils de radiothérapie superficiels : tension de 50à100 KV et intensité de 8 à 10 mA. Pour une courte distance de traitement (10à15 cm), les champs ont une surface de quelques cm2. Pour une grande distance de traitement environ 30cm.

Les champs d’irradiation de 20*20cm2.

  • Les appareils de radiothérapie conventionnels : tension supérieur à 200KV intensité 20Ma. La distance de traitement varie de 40à 50 cm, les champs d’irradiation maximum sont de l’ordre de 20*20cm2 à 40cm du foyer.

Appareils de télé cobalthérapie : la source radioactive : le cobalt 60 est un radio élément artificiel produit dans un flux neutronique à partie du cobalt 59 naturel.

La source utilisée dans un appareil de télé cobalthérapie est constituée par un empilement de disques ou de grains et se présente sous la forme d’un cylindre de 2 cm de diamètre et de2 cm de hauteur. 

Ces dimensions résultent d’un compromis entre une activité acceptable et une pénombre géométrique faible. 

La période radioactive T est de 5,27 ans pour le cobalt 60 ce qui implique un changement environ tous les 5 ans.

Technologie des appareils 

Constitué d’une tête d’irradiation supportée par un bras iso centrique permettant l’irradiation sous diverses incidences sans déplacer le patient des mouvements supplémentaires de la tête donne des incidences complexes s’adaptant à l’anatomie des patients. 

La source de cobalt60 produit en permanence des rayons γ, d’où la présence d’un bloc de protection dans lequel la source se met en place dès la fin du traitement. 

Le système d’obturation permet le contrôle d’entrée-sortie de la source de sa position protégée. 

Le collimateur délimite le faisceau et définie la forme et la surface des champs d’irradiation.

Principe des accélérateurs de particules, Aussi description et leur fonctionnement  

Les Accélérateurs D’électrons : 

Accélérateur linéaire

Accélérateur linéaire


Les accélérateurs de particules

Les accélérateurs linéaires sont constitués d'une succession de tubes sous vide, disposés en ligne droite et mis à des potentiels alternativement positifs ou négatifs de sorte que deux tubes successifs soient toujours à des potentiels de signe opposé ; à l'intérieur du tube le champ électrique est nulle 


Les polarités des tubes sont inversées (inversion symbolisée par les flèches) à l'aide du générateur de haute tension, non représenté sur la figure.


Une particule chargée en passant d'un tube au suivant sera ainsi systématiquement soumis à un champ accélérateur. 

La condition est bien évidemment que le potentiel des tubes soit inversé avec une fréquence synchrone avec le passage des particules. 

C'est la tâche du générateur de radiofréquences de fournir ce mode synchrone. La fréquence fournit par le générateur étant fixe, il est nécessaire, en plus, d'ajuster la longueur des tubes à la vitesse de la particule : 

(Voire l equation dans le pdf )

où (Voire l equation dans le pdf )  

et  sont la longueur du tube i et la vitesse de la particule dans ce tube, et  la fréquence du générateur.

L'énergie acquise par les particules est égale à : 

         (Voire l equation dans le pdf )

Pour n tubes. Le faisceau ne peut plus être continu, mais est constitué de paquets de particules en phase avec la fréquence d'oscillation du générateur. 

L'énergie maximum des accélérateurs linéaires est limitée par la longueur de l'accélérateur que l'on peut raisonnablement envisager. 

Ainsi l'accélérateur du SLAC (Stanford Linear Accelerator Center) permet d'atteindre pour les électrons des énergies de 50 GeV pour une longueur de 3 km. 

Par ailleurs dans un éventuel collisionneur constitué de deux accélérateurs linéaires une même particule ne peut entrer en collision qu'une seule fois, ce qui impose des luminosités importantes pour ce type d'accélérateur.

C'est pourquoi ils sont préférés anneaux de stockage. 

Le Simulateur

Appareils de simulation : La simulation est effectuée sur un dispositif qui présente toutes les caractéristiques mécaniques et géométriques d'un dispositif de radiothérapie, remplaçant le faisceau par un faisceau de radiodiagnostic.

La simulation permet : 

  • Contrôle de la position du malade : cette position doit être identique à celle utilisée pour la conformation et le repérage, et offrir le maximum de reproductibilité.
  • En particulier, elle doit être confortable et assurée à l’aide d’accessoire de contention.
  • Vérification des faisceaux : on vérifie que les incidences sont réalisables et que les points d’entrées et de sorties du faisceau sont conforment aux prévisions. De plus, les clichés radiographiques confirment la bonne concordance entre plan de traitement et volume traité.
  • Optimisation de plan de traitement : lorsque la distribution de doses est facile à imaginer un opérateur peut utiliser une procédure accélérer en réalisant directement sur le simulateur les opérations de repérage du volume cible, de recherche du meilleur plan de traitement, et de centrage.
  • Vérification en cours de traitement : pendant la réalisation du traitement, la taille de la tumeur, le poids et la position du malade peuvent évoluer, d’où la nécessité de vérifier la reproductibilité de la mise en place.
  • Description : le simulateur est composé de différents postes : un équipement radio gène ayant des performances compatibles avec l’utilisation particulière d’un service de radiothérapie ;

Une chaine de télévision 

Un statif dont les caractéristiques mécaniques sont semblables à celles des appareils de traitement utilisés dans le service.

Il supporte un bras pouvant effectuer une rotation de 360° autour d’un axe horizontal. Sur ce bras, et de part et d’autre de l’axe de rotation peuvent se déplacer le tube à rayon X et l’amplificateur de brillance.

La partie portant le tube à rayon X comprend un système de collimation et de simulation lumineuse. 

La distance de la source de rayonnement à l’axe de rotation (DSA) est donc variable et peut être adaptée à celle d’un appareil de traitement donné. 

Un télémètre fixé sur cet ensemble mesure la distance de la source à la peau du patient (DSP). 

Les limites géométriques du faisceau sont obtenues par l’image de barres métalliques en plomb se déplaçant deux à deux symétriquement ou asymétriquement par rapport à l’axe du faisceau. 

Les barres de simulation de déplacent au dessus d’une plaque transparente interchangeables (en fonction de la DSA) dans laquelle sont incluses des échelles métalliques permettant de déterminer les dimensions du champ à irradier.

Une partie portant l’amplificateur de brillance et sert aussi de porte cassette.

Une table avec des mouvements verticaux latéraux et longitudinaux ainsi qu’une rotation iso centrique (autour d’un axe vertical passant par l’iso centre).

En outre, la salle de simulation doit être équipée de : 

D’un conformateur : permet de tracer les contours qui, selon les besoins peuvent être transverses ou sagittaux. 

Accessoires de rétention utilisés à chaque station de traitement 

Pour les differentes examens et irradiations de la regionanatomique du  tête et aussi  du cou

  • Un crâniostat parfois muni d’une mentonnière 
  • Un ruban adhésif pour immobiliser la tête
  • Un jeu de coussins en mousse pour un appuie plus confortable
  • Un jeu de planchette en bois à placer sous la nuque de façon à horizontaliser le rachis
  • Un jeu de cale en bois ou en polystyrène à glisser sous le cou
  • Un bouchon à mordre pour repousser la langue en bas et en arrière afin de permettre une meilleure protection des lèvres et du palais osseux
  • Un masque thermoformé personnalisé (plaques de plastique moulées sur le visage et vissées sur un support solidaire de la table) ;
  • Pour certaines localisations cérébrales on utilise un cadre stéréotaxique fixé rigidement à la tête du patient et solidaire à la table.

Pour les irradiations des régions mammaires

  • En décubitus dorsal 
  •             Une paire d’appuie bras droit et gauche pour maintenir le bras en abduction à 90°

Un plan incliné à glisser sous le thorax du patient afin d’horizontaliser la paroi thoracique antérieure

  • En décubitus latéral 
  •                 Un système d’appuie dos.

Pour les irradiations en position gynécologiques : une paire de repose jambe.

Pour les enfants en bas âge : souvent on utilise un  matelas coquille (lorsque le système de contention est positionné dans le faisceau d’irradiation, sont atténuation devra être prise en compte lors de la dosimétrie)

  • D’un système de centrage laser : matérialisant les axes des trois plans de référence.
  • D’une machine à développer ;
  • Des cassettes et de grilles ;
  • Des paravents plombés.

Repérage : le plan de traitement est fonction de la localisation de la tumeur et des thérapeutiques associées (chirurgie, chimiothérapie), il définie aussi la technique de traitement (DST ou DSP) le nombre et l’angulation des faisceaux et la position de leurs limites géométriques par rapport à des repères anatomiques visibles sur des clichés radiologiques. 

Il précise en outre les organes critiques qui doivent être protégés par des caches. 

Pour repérer avec plus de précision le volume cible on peut des artifices radiologiques : marquage de ganglions ou de cicatrices, par des fils de plomb posés sur la peau ; injection de produit de contraste dans le rectum, la vessie … ou encore lorsque le malade est préalablement opéré la pose de repères métalliques.

La simulation

Deux techniques de mise en place ont été développées : DST (distance source centre de la tumeur) pour des irradiations avec plusieurs faisceaux de photons ou DSP (distance source peau) : réservée aux faisceaux uniques de photons ou d’électrons.

Les caches : les caches servent à protéger les organes critiques et les zones saines qui ne doivent pas être irradiés. 

Les caches sont faits soit en plomb, soit en Cerrobend (alliage de densité proche du plomb  fait principalement de bismuth de plomb de cadmium et d’étain. 

L’épaisseur des caches est différente lorsque on travail au cobalt 6 cm  ou à l’accélérateur linéaire 8 cm

Il existe des caches focalisés et non focalisés : 

Les caches cerrobend ciblées individuellement sont parfaitement adaptées à la morphologie du patient  Ils ont appauvri la divergence du faisceau et réduisent les rayonnements dispersés ;

Les caches non focalisés en plomb font quelques mm d’épaisseurs et sont placés à même la peau lors des traitements réalisés aux électrons.

Les caches dits standards non personnalisés en plomb, sont adaptés à la morphologie du patient et sont placés dans la boite porte caches.

Le filtre coin : sert à corriger les obliquités des surfaces de façon à ce que le volume soit irradié de manière homogène (même dose partout).

L'angle correspond à l'angle que les courbes d'isodose font à la surface 

Exemple : utilisation du filtre en coin dans l’irradiation du sein pour que le mamelon ne soit pas surdosé.

2. Organisation Du Service De Radiothérapie 

Plateau technique

Organisation Du Service De Radiothérapie


Salles de traitement

Ce sont des locaux équipés d'équipements de traitement et de tous les accessoires nécessaires (rétention). 

Chaque salle est rattachée à un poste de commande et de contrôle, une salle d’attente, des cabines de  déshabillages, installées à proximité.

L'architecture de ces chambres comprend nécessairement des mesures de radioprotection (portes blindées actionnées électriquement, déflecteur à l'entrée de la pièce) pour la protection radiologique des personnes, ainsi que les limitations associées au mouvement des patients (lit d’hôpital brancards, chaise roulante).

Unité de préparation des traitements :

Lieu d’acquisition des données (images) en vue de la dosimétrie et du traitement ; ces salles équipées d’abord de simulateurs sont progressivement équipées de scanners.

La préparation des traitements comporte également un espace dédié à la  confection de protections plombées

Unité de radio physique : 

Est un espace équipé de systèmes  installés en réseau informatique avec les salles de préparation et de traitement.

Espace réservé aux médecins prescrivent le volume pour le traitement et aux radiophysiciens et techniciens chargés de la dosimétrie.

Organisation des soins :

Le service de radiothérapie ne se limite pas au plateau technique (salle de traitement, scanner dédié, unité de radiophysique) mais comporte un ensemble de structures destinées à l’accueil, à la prise en charge et au suivi des patients.

Accueil et secrétariat : 

C’est l’espace incontournable qui joue le rôle de pilier et de lien pour la communication entre le personnel soignant, les correspondants extérieurs, les patients, les familles, les transporteurs, les organismes de sécurité sociale…

Unité de consultation :

Les bureaux de consultations médicales, rattachés à des salles de soins polyvalentes pour le suivi médical et les examens cliniques, sont des lieus privilégiés dans la relation soignant-soigné :

Informer le patient sur le (s) traitement (s) :

Pour le suivi et la surveillance régulière au cours du traitement ;

Pour l’information du patient sur l’existence et les modalités d’accès des soins de support ;

Pour discuter avec le patient de la nécessité de structures de soins qui peuvent être associés à la prise en charge de la maladie.

3. CURIETHERAPIE OU BRACHYTHERAPY

Définition :

La curiethérapie est un moyen de traitement des tumeurs malignes solides, par mise en place de sources radioactives à l’intérieur d’un organisme. 

La disposition de ces sources, leur longueur et leur activité sont définies par rapport aux structures tumorales à inclure dans le volume cible, établi à partir des données cliniques.


La curiethérapie est une technique spéciale de radiothérapie dans laquelle la source d'irradiation entre en contact direct avec la tumeur . 

Cette méthode, qui se limite à certains types de cancer, est plus efficace et moins toxique que la radiothérapie conventionnelle. 

Le principe de la curiethérapie est de délivrer une dose très élevée au contact d’une source radioactive, afin de réduire voir éliminé la diminution de la dose de rayonnement très rapide par effet de  la distance selon la loi de l'inverse du carré de cette  dernière (1/d2), c’est donc de délivrer localement une dose élevée dans un volume adapté à la tumeur.


Les différents types de curiethérapie : 

On distingue :Selon l'emplacement de l'élément radial par rapport à la tumeur à traiter : 

Curiethérapie interstitielle : 

les sources sont placées à l’intérieur du tissu à irradier ; cette technique repose sur l’introduction de fils radioactifs à l’intérieur de tissus, dans des tubes en plastiques ou d’aiguilles métalliques creuses. 

Ces tubes ont été placés sous la peau après une anesthésie locale, péridurale ou générale. . Cette méthode est particulièrement utilisée pour certains cancers de la peau ou d’orifices (oreille, verge, anus, prostate ; lèvre) ou dans certains cas de cancers du sein ;

La Plésiocuriethérapie ou curiethérapie de contact: 

Que l’on peut diviser en curiethérapie endocavitaire et en curiethérapie endoluminale : 

Les sources introduites dans une cavité naturelle, sont placées au contact du tissu à irradier ; cette technique consiste à placer la source radioactive dans les cavités naturelles de l’organisme touchées par le cancer (vagin, utérus…). 

Pour cette raison, l'indication principale se réfère au cancer du col de l'utérus. L'irritation causée par le traitement diminue après quelques semaines. 

Selon le débit de dose : 

Rapport entre la dose délivrée et la durée pendant laquelle les sources radioactives restent à l’intérieur du malade ;

La curiethérapie de haut débit (high dose rate HDR) plus de 12Gy/heure ;

La curiethérapie de moyen débit (medium dose rate MDR) de 2 à 12Gy/heure ;

La curiethérapie de faible débit (low dose rate LDR) de 0,4 à 2Gy/heure ;

4. Les indications de la Curiethérapie

Les indications de la Curiethérapie


Trois conditions de base sont nécessaires :
  • Le volume de la tumeur doit être suffisamment limité et précis 
  • Les sources radioactives doivent pouvoir atteindre le lieu d'irradiation (accessibilité anatomique) ; 
  • Indispensable de bien connaitre les règles d’implantation et de dosimétrie.

Les préparations non radioactives :

La curiethérapie interstitielle

Les tubes plastiques : La première étape consiste sous anesthésie générale à implanter des aiguilles vectrices d’acier de 1,6mm de diamètre extérieur : 
Une cordelette de nylon et ensuite glissée à l’intérieur de ces aiguilles creuses, cordelette qui sert de guide et de tracteur aux tubes plastiques qui viendront prendre la place des aiguilles.

Ces tubes, après avoir été rincés  à l’aide d’une solution anticoagulante, sont bloqués à l’aide de boutons métalliques ; un fil de plomb introduit à l’intérieur de chaque tube permettra de les visualiser sur les clichés de contrôle qui serviront à décider du chargement par fils d’iridium et de réaliser les dosimétries. 

Sous anesthésie locale les gouttières simples ou double, constituées d’acier inoxydable, sont biseautées à chaque extrémité et creuses. Leur diamètre est de 1,4mm. 

Leur longueur varie de 30 à 50mm ; elles peuvent être courbes ou rectilignes, simple ou doubles. Dans ce dernier cas, les deux branches sont séparées par un pont métallique de 12mm. 

Une fois l’implantation faite sous contrôle scopique, on faufile à l’aide  d’un fil de suture, la muqueuse sous le pont ou près de la tête. 

La dernière étape consiste à glisser à l’intérieure des gouttières des épingles d’iridium puis retirer les gouttières et suturer les épingles à la muqueuse (étape à réaliser très rapidement).


Les aiguilles hypodermiques en acier sont creuses et biseautées aux deux extrémités, leur longueur 2 à 8cm, leur diamètre 0,8mm.

Implantées sous anesthésie  locale, l’une des extrémités est fermée par un bouchon de plomb ou de plastique ; par l’autre extrémité un fil d’iridium est glissé à l’intérieur de l’aiguille puis on obture la seconde extrémité.

Les aiguilles vectrices : cette technique très semblable à celle des aiguilles hypodermiques. Elle est utilisée pour des volumes plus importants et nécessite donc un matériel vecteur d’une autre dimension. Leur longueur de 15 à 30cm, leur diamètre extérieur 1,6mm.

Les fils de soie : elle utilise un fil de soie chirurgical tressé. On met à l’intérieur du fil de soie un mandrin métallique (un fil d’acier), l’ensemble plongé dans une solution amidonnée et durcie. 

Le jour de l’application curiethérapie le mandrin métallique est retiré du fil de soie préalablement « tunnelisé » et remplacé par un fil d’iridium de même longueur.

La plésiocurithérapie :

La curiethérapie endocavitaire : 

Elle concerne les cancers gynécologiques vagin et utérus. Les applicateurs peuvent être constitués de métal de plastique ou de palavit, ils sont standards adaptables ou personnalisés. 

Applicateur de Fletcher-Suit-Delcos : applicateur métallique destiné à recevoir les sources vaginales placées perpendiculairement à l’axe du vagin ; il est muni de protection de tungstène antérieure et postérieure afin de diminuer les doses vésicales et rectales.

Applicateur de Delouche : applicateurs plastiques constitués d’une sonde intra utérine souple et d’un applicateur vaginal avec deux cylindres de taille différente, séparés par une pièce centrale pyramidale tronquée, à base inférieure ou supérieure, en fonction de l’écart à donner au cylindre afin d’obtenir six positions différentes des sources vaginales.

Applicateur de Chassagne-Pierquin : fabriqué sur mesure pour chaque malade à partir d’une empreinte cervico-vaginale.

Applicateur gynécologique universel de Baillet : descendant de l’applicateur de Chassagne-Pierquin consiste en un moule préfabriqué de différente taille et forme s’adaptant à toute situation anatomique et tumorale.

La curiethérapie endoluminale : débute avec l’arrivée de nouveaux radio-isotopes, elle consiste à mettre en place dans un conduit naturel (voies biliaires, œsophage, bronches….) une source radio active de longueur et d’activité adaptées à la lésion.

Les sources utilisées en curiethérapie

Les sources utilisées en curiethérapie


La curiethérapie métabolique

Curiethérapie  avec sources non scellées : est une méthode de radiothérapie qui vise à traiter ou obtenir un résultat palliatif en utilisant des radioéléments administrés sous forme liquide, gaz, ou poussières « aérosols » (radiopharmaceutique ).

Un radiopharmaceutique : est un médicament à visée diagnostique, pronostique, voire thérapeutique qui ne peut être prescrit et administré que par des médecins nucléaires ou des radio-pharmaciens et manipulateur radiologie, composé d’un ou plusieurs isotopes radioactifs et un vecteur (trousse).
Radioéléments utilisés en Radiothérapie métabolique
Radioéléments utilisés en Radiothérapie métabolique



Cours Du 3ème Année Manip en Radiologie


Module :  IRM Physique Appliquée














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Ne jamais oublier que 
Un examen radiologique correct 
(manipulation, position, condition et critère de réussite) 
  1. Implique des cliches et images radiographiques de bonne qualité facile à interpréter 
  2. Implique une interprétation correcte et un vrai diagnostique à poser 
  3. Donc un traitement efficace qui doit arrêter les douleurs et les souffrances des patients 

Donc soyez responsable c’est le temps de devenir un pro dans la radiologie manipulation et interprétation

Suivez-nous et partagez tout est gratuit, il y a plusieurs collègues qui sont besoins de nous 
Merci à vous

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