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 IRM DU GENOU

IRM DU GENOU


1. ACCUEIL DU PATIENT 

Technique d’imagerie en coupe , l’examen d’IRM est souvent impressionnant pour le patient, d’autant plus que ce dernier sera positionné dans un tunnel dans une langueur non négligeable (même si aujourd'hui sont de + en + courts). Dans le but que la realisation de l'examen se déroule dans de bonnes conditions, quelques précautions s’imposent.

Tout d’abord informer rassurer : des explications concernant le déroulement de l’examen et le fonctionnement de l’appareil faciliterons la coopération ultérieur du patient durant les séquences et donc son immobilité cette aspect psychologique de la prise en charge du patient n’est jamais à négliger, surtout chez ceux qui sont anxieux ou chez les patients se disant claustrophobes.

Une demonstration visuelle placée dans la salle d’attente, ou éventuellement une vidéo fonctionnant en boucle permet de lui fournir les explications concernant le déroulement de l’examen d’IRM

Les personnes qui le désire peuvent se faire accompagner durant l’examen ‘ en particulier les enfants), à condition de respecter pour elles memes précaution d’usage.

Faire retirer au patient préjudiciables à la qualité de l’exploration ou pouvant etre attirés par l’aimant (effet missile des objets ferromagnétiques :clés, pièce de monnaie, pinces à cheveux…).

Faire retirer les objets risquant d’etre endommagés (montres, carte magnétique….).

Cas des personnes hospitalisées, elles nécessitent quelques précautions supplémentaires : éliminent les chemises d’hopitale avec des boutons pressions, les électrodes ECG non spécifique à l’IRM, les seringues électriques, les paniers à perfusion métalliques.

2. LES CONTRE-INDICATION D’IRM 

Les contre-indications absolue : 

le stimulateur cardiaque : son fonctionnement peut en effet etre perturbé par un champ magnétique.

Les contre-indications relatives :

Les implantes métalliques plus ou moins ferromagnétique

Certains types de clipes chirurgicaux peuvent se déplacer lorsqu’ils sont situés dans les structures molles

Les corps étragers métalliques (balles, éclats métalliques)

Les trois premiers mois de la grossesse : les effets des divers éléments physiques mise en œuvre en IRM n’étant pas encore bien connus

Autres : la claustrophobie (rare) contre-indique l’exploration.

Les agents de contrastes (gadolinium) nécessitent les mêmes précautions que les produits iodés.

3. INSTALATION ET CENTRAGE 

l’installation du patient se fait selon des protocoles préétablis :

Positionnement et choix de l’antenne :

Selon la région ou l’organe exploré. Le décubitus dorsal est la position la plus fréquente .pour les explorations abdominales ou pelviennes, le decubitus ventral peut etre tenté chez les patients claustrophobes

Pour l’étude des membres inférieures, le patient peut etre plcé les pieds vers le tunnel.

Le choix de l’antenne répond à des protocoles précis, en tenant compte de la morphologie du patient et de la région à visualiser.

D’une manière générale, on choisira l’antenne en fonction du volume étudié en essayant d’obtenir un bon facteur de remplissage ; il s’agit du rapport entre le volume totale de l’antenne et le volume placé dans l’antenne. En effet le signale utile ne provient que de la région explorée mais le bruit provient de l’ensemble de volume placé dans l’antenne.

Exemple : un genou exploré dans l’antenne corps conduira à un mauvais facteur de remplissage (ou d’une baisse du rapport s/b).

CONFORT ET CONTENTION :

Le respect de ces deux éléments permet d’assurer l’immobilité du patient et par conséquent la réduction des artéfacts de mouvement.

Le confort peut etre assuré à l’aide de coussins adaptés (sous le genoux) ou de cales en mousse.

Les antennes peuvent etre placé dans des coussins adaptés.

On peut proposer des protecteurs contre le bruit, voire des écouteurs pour diffuser de la musique.

ans certains cas la contention permet de maintenir une position indispensable à l’exploration (membre inférieurs en rotation interne pour l’exploration des hanches par exemple.

4. IRM DU GENOU IRM OSTEOARTICULAIRE

 l’IRM articulaire la plus demandée, la frequence de la pathologie traumatique, ses performance proche de 95% de sensibilité  et de spécifité pour l’exploration de la pathologie méniscoligamentaire, moyennant un examen non invasif, explique ses succés.

5. INDICATIONS

  •  Les pathologies des ménisques comme les déchirures.
  •  Les pathologies des tendons (tendon quadricipital, rotulien) comme les inflammations (tendinites) ou les ruptures.
  • •Des lésions osseuses comme des lésions ostéo-sous-chondrales ou des nécroses.
  • Les pathologies des muscles
  • La recherche des tumeurs et autres masses des tissus mous.
  • bilan d'extentsion des tumeurs et autres masses des tissus mous.

6. LIMITATION ET CONTRE INDICATION

  • D'absence de coopération du patient: les mouvements dégradent la qualité de l'examen
  • De claustrophobie
  • De présence de contre-indications (certains stimulateurs, clips et pompes).
  • Tous metale ou bien matériel prothétique peut créer des artéfacts dans la région examinée et diminuer la qualité de l'interprétation.

7. TECHNIQUE

Il est difficile de proposer un protocole unique, les machines, les séquences et les habitudes de chacun étant extrêmement variées
Dans notre cour on va entamer les differentes  principes fondamentaux et on va proposer de protocoles d’examen le plus couramment utilisé dans les service d’exploration IRM

  • L’utilisation d’antennes de surface adaptées est indispensables
  • Les antennes de surface circonférentielles monomembre sont tés performantes permettant de diminuer le champs de vue, d’augmenter le rapport signale/bruit et la résolution spatiale 

8. Position du patient

  • Le patient est allongé en décubitus dorsale
  • Le genou est placé dans l’antenne, en rotation externe de 5-10° pour le confort du patient ainsi que pour sagittaliser le ligament croisé antérieur,
  • Des cales évitent les mouvements.

9. Paramètres d’acquisitions

les séquences doivent être adaptées à:

  • la nature De la lésion recherchée, 
  • Aux possibilités de la machines 
  • Et la nécessitée de ne pas avoir des temps d’examen trop longs ,
  • Quelques principes peuvent cependant être dégagés 

  •  Le champ de vue (FOV) est réduit à 14 à  16 cm;
  •  Les coupes doivent être les plus fines possibles (généralement entre 3et 5 mm), 
  • Minimiser et eliminer les artéfacts de volume partiel avec des distances inter-      coupes aussi réduite que possible

La nécessité d’avoir deux plans de coupes:

  • Sagittale et coronale, pour l’étude des ménisques et des ligaments croisés;
  • Sagittale et axial pour l’étude de l’articulation fémuro-patillaire;  
  • Si l’étude des ligaments croisés antérieur (LCA) par des acquisitions standards est insuffisante, on peut s’aider de coupes fines et obliques dans l’axe du (LCA)
  • Si l’étude des ligaments croisé postérieur  (LCP) demeure douteuse, on réalisera des coupes sagittales à 30° de flexion position dans laquelle le LCP est est tendu et en présente plus les artéfacts liés à  son angulation fines et obliques dans l’axe du (LCA)
  • La densité de proton est la séquence qui semble faire  l’unanimité pour l’étude des ménisques, mais certains lui couplent de la supression de graisse.
  • Par contre, effectuer cette séquence en écho de gradient fait chuter le sensibilité aux alentours de 80 %
  • L’injection de gadolinium n’est pas nécessaire pour l’étude de la pathologie traumatique courante:
  • la séquence pondérées en T2 et effaçant le signal de la graisse sont utiles pour la détection des œdèmes et épanchements ( séquence en inversion-récupéaration STIR ou T2 FAT SAT) et permettant la distinction de la graisse et des liquides notamment à la base des ménisques 
  • L’arhro-IRM n’a pas de place en routine mais peut être envisagée après réparation méniscale.
  • Le travaille avec une séquences en ponderation T1 n’apporte aucun renseignement dans la très grande majorité des cas et n’est préférée que dans l’arthro-IRM. Dans ce cas on peut s’aider de la saturation de graisse pour augmenter le contraste.
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